10.5.06

Greve europeia de estudantes contra a reforma do ensino universitário ( 11 de maio)

Em 10 de Maio de 1933 os nazis queimavam livros


No dia 10 de Maio de 1933, foram queimadas em praça pública, em várias cidades da Alemanha, as obras de escritores alemães inconvenientes ao regime. Esta "limpeza" na vida cultural praticada pelos nazis levou muitos intelectuais ao suicídio ou à busca de segurança no exílio.
"Ao fogo com tudo o que é contra a Alemanha. Contra a luta de classes e o materialismo. Pela comunidade dos povos e a concepção de vida idealista: Deito agora ao fogo os escritos de Karl Marx e Kautsky."

O dia 10 de Maio de 1933 marcou o auge da perseguição dos nazistas aos intelectuais, principalmente aos escritores. Em toda a Alemanha, principalmente nas cidades universitárias, montanhas de livros ou suas cinzas se acumulavam nas praças. Hitler e seus comparsas pretendiam uma "limpeza" da literatura.

Tudo o que fosse crítico ou desviasse dos padrões impostos pelo regime nazista foi destruído. Centenas de milhares de livros foram queimados no auge de uma campanha iniciada pelo directório nacional de estudantes.
Albert Einstein, Stefan Zweig, Heinrich e Thomas Mann, Sigmund Freud, Erich Kästner, Erich Maria Remarque e Ricarda Huch foram algumas das figuras literárias alemãs perseguidas na época.

O poeta nazi Hanns Johst foi um dos que justificou a queima, logo depois da ascensão do nazismo ao poder, com a "necessidade de purificação radical da literatura alemã de elementos estranhos que possam alienar a cultura alemã".
Assim como desde a pré-história se acreditava nos poderes purificadores do fogo, o regime do mestre da propaganda – Joseph Goebbels – pretendia destruir todos os fundamentos intelectuais que não se coadunassem com o regime.

A opinião pública e a intelectualidade alemãs ofereceram pouca resistência à queima. Editoras e distribuidoras reagiram com oportunismo, enquanto a burguesia tomou distância, passando a responsabilidade aos universitários. Também o exterior acompanhou a destruição distanciado, chegando a minimizar a queima como resultado do "fanatismo estudantil".

Entre os poucos escritores que reconheceram o perigo e tomaram uma posição estava Thomas Mann, que havia recebido o Nobel de Literatura em 1929. Em 1933, ele emigrou para a Suíça e, em 1939, para os Estados Unidos. Quando a Faculdade de Filosofia da Universidade de Bonn lhe retirou o título de doutor honoris causa, ele escreveu ao reitor:
"Nestes quatro anos de exílio involuntário, nunca parei de meditar sobre minha situação. Se tivesse ficado ou retornado à Alemanha, talvez já estivesse morto. Jamais sonhei que no fim da minha vida seria um emigrante, despojado da nacionalidade, vivendo desta maneira!"

Também Ricarda Huch retirou-se da Academia Prussiana de Artes. Na carta ao seu presidente, em 9 de Abril de 1933, a escritora criticou os ditames culturais do regime nazista: "A centralização, a opressão, os métodos brutais, a difamação dos que pensam diferente, os auto-elogios, tudo isso não combina com meu modo de pensar", justificou.
Em 1934, a "lista negra" incluía mais de três mil obras proibidas pelos nazistas. Como disse o poeta Heinrich Heine:
"Onde se queimam livros, acaba-se queimando pessoas”

Debates sobre o Único e a sua propriedade nos 150 anos da morte de Stirner




Zona Temporalmente Amoral
(12 e 13 de Maio de 2006, em Barcelona)

Colóquio e debates pelos Egoístas Anónimos

O encontro não servirá para qualquer cerimóia necrófilo-académica sobre um filósofo morto, mas antes para trocar ideias sobre uma antifilosofia actual

6ª feira (12 de Maio)
19 horas
Agustín García Calvo"uno y uno de tantos" (título provisional.....)

Sábado (13 de mayo)
18 horas
Mesa redonda: El único y la anarquía actual
"Stirner y la anarquía contemporánea" Costantino Cavalleri
"Stirner, el hombre, el único y yo" Luis Andrés Bredlow
y varios más......
.
.
Todos los debates en al
"Ateneu Popular de 9 Barris"C/Portlligat sn
Barcelona
Metro L4 Via Julia o L4 Trinitat Nova
Organiza:
Llavors d'anarquia
Ateneu Enciclopèdic Popular.

Camping Libertário - 23 a 30 julho de 2006, Ariège (Pirenéus franceses)



Depuis deux ans, l’OCL et l’OLS organisent un camping commun ouvert à toutes et tous, auquel se joignent beaucoup de personnes qui n’appartiennent à aucune des deux organisations. L’idée est de profiter de la période estivale pour discuter de thèmes - voir le programme - sur lesquels nous avons trop peu le temps de nous arrêter lors de notre militantisme quotidien. Il ne s’agit pas pour autant d’une université d’été où on viendrait écouter la bonne parole ou faire des cours de rattrapage. Nous souhaitons plutôt offrir un espace de dialogue, de rencontre, d’échanges formels mais aussi informels. Un débat se tient chaque soir. Les journées offrent de vastes temps libres que chacun-e occupe à sa guise. En fonction des envies, des débats non prévus au programme peuvent être organisés, proposés à l’improviste ou poursuivre des questions qui se seraient posées durant les discussions précédentes. La vidéothèque, la librairie et table de presse fonctionnent à tout moment. Ce fonctionnement laisse aussi place à toutes personnes qui souhaiteraient faire partager une expérience, présenter une lutte particulière... Ce camping est donc pour toutes ces raisons ouvert à toutes et tous.

Dimanche 23 juillet POT D’ACCUEIL Se retrouver autour d’un verre pour discuter

Les débats Ils se déroulent quotidiennement, à la "fraîche", vers 20h30, après le repas du soir. Leur structure n’est pas figée. Des propositions peuvent être faite. Le reste de la journée permet d’insérer d’autres temps de discussions.

Lundi 24 juillet
L’ANNÉE SOCIALE
L’année sociale a déjà été marquée par la révolte des banlieues en réaction au "nettoyage au Kärcher de la racaille". Mais qui aurait prédit après toutes les défaites subies par le mouvement social depuis des années que, dans la foulée, la fin de l’hiver et le printemps 2006 verraient plus de 3 millions de personnes dans la rue sur l’initiative de la jeunesse ? Quel bilan tirons-nous de ce mouvement contre la précarité, tant au niveau local qu’au niveau global ? Quels espoirs pour demain ?
Mardi 25 juillet
QUELLES CLASSES SOCIALES AUJOURD’HUI ?
Politiciens, sociologues et analystes de cour rêvent, depuis les années 70, de faire croire que la France tend à n’être constituée que d’une énorme classe moyenne. Or tant les chiffres que les événements qui ponctuent la vie politique et sociale de l’hexagone ne font que démentir cette assertion qui relève de la méthode Coué. La société française est toujours la société de classe qu’elle était dans l’après-guerre. Et, dans ce contexte, bien sûr, une lutte des classes qui, si elle ne se manifeste pas tous les jours de manière spectaculaire, est présente. Ce qui a changé, en revanche c’est une crise de la représentation politique des classes sociales,
La perception que ces classes ont d’ellesmêmes qui est souvent brouillée par le discours sur les "classes moyennes",
La situation "géographique" d’un prolétariat moins regroupé qu’auparavant sur des lieux de travail énormes, homogènes et fixes.
Mercredi 26 juillet
NOUVELLES TECHNOLOGIES ET BIOMÉTRIE.QUELLE RÉSISTANCE
Notre époque est celle de l’accélération. Les publicités vantent la vitesse des voitures et des trains, mais aussi des connexions à Internet, des plats surgelés... Il faut toujours être à la page, posséder le tout nouveau téléphone mobile, la dernière version d’un logiciel, écouter le tube récemment à la mode, etc. Le fantasme de l’Occident contemporain est celui de l’immédiateté. Il faut en finir avec le temps perdu, en finir avec la tradition, pour désirer l’abolition du temps et de l’espace. Mais notre époque est aussi celle de la transparence et de la traçabilité. La biométrie, corollaire du projet global de numérisation et de quadrillage du réel, en est l’exemple le plus criant. Quels bouleversements des comportements, des formes d’organisations sociales, des valeurs de vie et de pensée véhiculent ces profonds changements sociaux ? À qui profitent-ils ? Et que peut-on faire face au déferlement technologique ?

Jeudi 27 juillet
L’ENGAGEMENT AUJOURD’HUI
En vue d’un Hors série commun entre Courant Alternatif et Offensive, un débat se tiendra sur les formes du militantisme aujourd’hui. Comment peut-on lutter, résister dans une société qui ne va pas dans le sens que nous souhaitons ? Quelles sont les modifications, les modes d’action qui caractérisent notre époque. Le mouvement social de 2006 a-t-il témoigné d’un changement de structure, d’espaces et de manière de faire de la politique ? Que signifie être révolutionnaire aujourd’hui ? Notre militantisme n’est-il pas victime des logiques du capitalisme : individualisme, média, logique de représentation, prépondérance d’internet... Que signifie créer des alternatives dans un monde régit par le système capitaliste ?

Vendredi 28 juillet
FAUT-IL CRITIQUER LE SPORT ?
Le sport occupe une place majeure dans notre société. Combien de fois par an fait-il la une des médias ! Sa critique est absente. Pourtant l’histoire du sport est traversée d’événements politiques. Et aujourd’hui son rôle n’est-il pas majeur dans la domestication des masses. Il est enseigné dès le plus jeune âge à l’école et en dehors. Et lorsqu’on commence à bosser, l’on retrouve nombre de logique qui existe dans l’entreprise existe aussi dans le sport : hiérarchie, esprit de compétition, dopage pour gagner... Existerait- il toutefois un sport ouvrier, rouge à distinguer du sport bour-geois ? Un sport capitaliste et un sport révolutionnaire ? Le sport peut-il véhiculer autre chose que la haine de l’autre, la violence ? Le sport a-t-il été dénaturé par la professionnalisation ou est-il en soit perverti ?

Samedi 29 juillet
ENERGIES ET CAPITALISME
La tendance actuelle à l’épuisement des ressources énergétiques naturelles fait ressortir des discours catastrophistes sur la fin de notre mode de vie. Les “nucléocrates” utilisent cet argument pour nous imposer une relance de la filière civile. Que doit on en penser ? Y a-t-il un intérêt à connaître précisément l’état des ressources énergétiques naturelles et les logiques capitalistes en découlant ? Comment ne pas se faire conseiller du prince en trouvant des solutions à la boulimie énergétique du capitalisme industriel ? "En restant sur le terrain des choix énergétiques, les écologistes sont amenés à se poser en co-gestionnaires de nos vies irradiées, toujours assis à la place que l’Etat a bien voulu leur concéder. D’où les maquignonnages et les jeux de lobby : sortir du nucléaire en 10 ans, 12 ans et demie, 18 ans et 3 mois ou 30 ans, le temps d’épargner pour acheter son cercueil (plomb ou béton ?).

Organisation matérielle du camping
Nous sommes accueilli.e.s dans une ferme en activité dont les exploitant.e.s mettent à notre disposition un local comprenant un coin cuisine, un salle de repas, une pièce pour les débats, des sanitaires (douches, lavabos, WC) et des terrains pour le camping. Pour ne pas gêner les travaux quotidiens un parking pour les voitures (autres que camping-car) est disponi
ble à Esplas de Sérou, qui se situe à dix minutes à pied. Téléphone sur place : 05 61 65 80 16

Les repas
Ils sont pris en commun et confectionnés par des équipes tournantes. Chaque jour, une équipe "bouffe" s’occupe des courses et des deux repas de 13h et 19h en fonction d’un budget quotidien (le petit déjeuner est autogéré service/vaisselle). Une seconde équipe s’occupe de la vaisselle, de la propreté des sanitaires, de la salle de éunion et de l’entretien quotidien du lieu.

Les prix, les tarifs
Ils comprennent les trois repas et les frais du camping et sont établis en fonction des revenus par souci égalitaire. Le séjour est gratuit pour les bébés mais un tarif de 5 euros par jour est demandé pour les enfants.
Tarifs journaliers
selon les revenus mensuels
5 euros si inférieurs à 400 euros
7 euros entre 400 et 700 euros
8 euros entre 700 et 800 euros
9 euros entre 800 et 900 euros
10 euros entre 900 et 1 100 euros
12 euros entre 1100 et 1200 euros
14 euros entre 1200 et 1500 euros
18 euros si supérieurs à 1500 euros

Y accéder
Le camping se situe à Eychenat sur la commune de l’Esplas de Sérou.
En train : gare de FOIX, prévenir à l’avance de votre arrivée et on peut venir vous chercher.
En bus : à la sortie de la gare de FOIX, prendre le bus direction St Girons et descendre à La Bastide de Sérou où nous irons vous chercher. Si vous tenez vraiment à l’autonomie intégrale, suivre les panneaux indiquant “Camping libertaire” à la sortie du village (à gauche), prendre son souffle et çà grimpe pour deux petites heures !
Par la route : vous venez de FOIX, prendre la départementale 117, direction St Girons. A la sortie de La Bastide de Sérou, suivre le fléchage temporaire Camping libertaire.

POUR PLUS DE RENSEIGNEMENT

OCL c/o EgregoreB.P. 1213 51058 Reims Cedexlechatnoir@club-internet.fr03 26 82 36 16

OLS c/o Mille Bâbords 61 rue Consolat, 13001 Marseilleols@no-log.org06 77 54 39 74

9.5.06

Palhaços sem fronteiras





Já existem em vários países colectivos de artistas procedentes do mundo das artes cénicas que pretendem contribuir para a transformação da situação psicológica dos grupos populacionais mais fragilizados, promovendo atitudes solidárias e realizando actividades de dessacralização dos símbolos e dos ícones do poder instituído.
Realizam habitualmente espectáculos para as populações vítimas de guerra e de exclusão social.

Milhares de metalúrgicos em greve manifestam-se em Vigo




A cidade galega de Vigo tem sido palco, nos últimos dias, de consecutivas jornadas de luta( com greves, manifs e cortes de ruas e estradas) por parte dos trabalhadores metalúrgicos, desde que no passado dia 3 de Maio foi decretada uma greve geral indefinida para o sector metalúrgico.
Cerca de 15.000 manifestantes cortaram o trânsito em frente da fábrica da Citroen e outros 600 trabalhadores dos estaleiros vieram em solidariedade com os seus colegas na passada 5ª feira.
Os sindicatos do sector convocaram esta greve que abrange 37.000 trabalhadores por não terem chegado a acordo para o novo Contrato Colectivo com a associação patronal. Como resultado dessa convocatória registou-se quase de imediato uma paralisação generalizada nas empresas. Registaram-se alguns confrontos com a polícia quando unidades de polícia de choque foram lançadas contra os manifestantes.
A greve continua.


http://www.cntgaliza.org/

8.5.06

Spinoza e o anarquismo



Ou como Spinoza pode ajudar a compreender o pensamento anarquista contra o Estado e Deus

Baruch de Spinoza nasce em 1632 numa família abastada da comunidade judaica de Amsterdam. O jovem Baruch acaba por ser rejeitado pela sua própria comunidade por via de uma excomunhão que lhe é imposta em 1656. A verdade , porém, é que o livre-pensador Spinoza pensa demasiado e bem demais para poder ser aceite por qualquer religião.
Começa então a saga de Spinoza nos liberais e poderosos Países Baixos. Exila-se fora de Amsterdam, indo viver modestamente do seu trabalho numa oficina de produção de vidro e ainda de uma pensão que lhe é concedida por Jean de Witt ( líder dos republicanos holandeses). Rodeia-se então de um círculo de amigos que estudam a sua obra. A sua reputação não pára de crescer valendo-lhe uma intensa troca de correspondência, assim como de frequentes visitas ( como o de Oldenbourg, secretário da prestigiada Real Sociedade de Londres, passando por políticos, aventureiros e libertinos, todos eles curiosos e sedentos em conviver com um pensador tão profundo e subversivo como era aquele).

Apesar de tudo, Spinoza era um homem solitário e probo, tendo recusado a cadeira de filosofia na academia de Heidelberg pela simples razão que “ desconhecia quais os limites que lhe seriam impostos, a ele e à sua liberdade filosófica, para não incomodar a religião oficialmente estabelecida”. Morre em 1677 num modesto quarto na cidade de Haia.

Aquele que ficará conhecido na história como o “ateu virtuoso” será saudado, cento e cinquenta anos mais tarde, por Hegel que se referirá a ele nestes termos: “Spinoza constitui de tal modo o ponto crucial da filosofia moderna que bem se pode dizer que há que escolher entre o spinozismo ou nenhuma filosofia.”

Do próprio Spinoza só nos chegou uma obra assinada com o seu nome, “ Os princípios da filosofia de Descartes”. Esta obra deu-lhe de facto alguma notoriedade que rapidamente será substituída pelo caso do “escândalo Spinoza”. Com efeito, em 1670 aparece o “Tratado das autoridades teológicas e políticas” de autor anónimo, apresentada publicamente como uma edição alemã mas realmente impresso em Amsterdam. Acontece que o anonimato não enganou ninguém, e todo o mundo reconheceu nele a mão e o pensamento de Spinoza.
Nesse tratado o objectivo declarado é a demonstração da utilidade e importância da “liberdade de filosofar” para a vida da Cidade. Spinoza propõe aí uma exegese heterodoxa da Bíblia e, segundo os seus detractores, “não se contenta em minar as bases da religião e da santa teologia, mas vai ao ponto de contestar a ordem política e as noções de senso comum” ( palavras do abade Huet). Abate-se então uma catadupa de insultos e invectivas sobre Spinoza. Não houve Igreja alguma que não tivesse aparecido a denunciar aquele “monstro de confusão e de trevas” ( palavras do abade de Massillon). A publicação póstuma da “Ética” , a obra maior de Spinoza, lançará então a intelligentsia teológica da época para a incredulidade e a paralisia completa tal é a sua incapacidade para fazer face a um pensamento tão rigoroso como o que se encontra plasmado naquele livro. A crítica ao Deus “clássico” revela-se implacável bem como aos lugares comuns do cepticismo libertino que começava a emergir na época: Spinoza não é um filósofo iludido por um qualquer ídolo que a ciência nascente acabará por desmistificar, a sua crítica recai antes sobre a questão essencial: a ideia de transcendência.

O cavalo de Tróia utilizado por Spinoza para baralhar os teólogos é a própria essência de Deus, isto é , a sua perfeição. E é justamente nisto que o filósofo se baseia para desmontar e demonstrar que toda a ideia de finalidade e de liberdade aplicada a Deus constitui um absurdo – “ pois se Deus actua com vista a um fim, tal significa necessariamente que ele deseja qualquer coisa que não possui”, logo ele não será um ser perfeito... “Deus ao agir pelas leis da sua própria natureza, e ao não estar condicionado por ninguém” não tem qualquer escolha a fazer, ou seja, tentar aplicar-lhe um conceito, ou a ideia humana de liberdade revela-se uma tarefa sem sentido... Do mesmo modo, a ideia da Criação é absurda uma vez que ela subentende um vazio anterior, ou uma “falha”, o que contradiz a ideia de perfeição que se associa a Deus...

Uma tal lógica de pensamento desqualifica a ideia de um Deus acima da Natureza, um Deus transcendente, ao mesmo tempo que insinua a ideia da perfeição do mundo, da Natureza.
Ora a crítica à transcendência ( a qualquer transcendência) traduz-se, no domínio da filosofia e do pensamento político, no próprio fundamento do anarquismo. Vejamos como.
Proudhon e Bakounine assentam a sua crítica ao Estado e à autoridade numa base filosófica que é justamente a crítica à transcendência proposta por Spinoza dois séculos antes.
Aqueles dois autores anarquistas tentam mostrar a ligação íntima entre a visão religiosa e a visão estatal.
Spinoza ao identificar Deus à natureza ( negando pois um Deus acima da natureza) anuncia Proudhon que, por sua vez, identifica a noção de Estado e de sociedade (negando assim o existir de um Estado acima da sociedade civil). Pelo exposto se concluirá que a potência ( o poder) que Spinoza reconhece à Natureza, é a mesma potência ( o poder) que os anarquistas reconhecem à sociedade.
O que transcende nega o que é transcendido: se Deus é, logo o destino do homem é ser escravo – acabará por dizer Bakounine.

Ao reivindicar para o mundo uma perfeição que lhe estava vedado pela estranha intercepção de um ser exterior ( Deus) segundo a tradicional visão religiosa , Spinoza acaba por percorrer um caminho similar ao do anarquismo que reconhece a autonomia e a “perfeição” da sociedade sem necessidade de um “ser transcendental” que é o Estado.
Segundo Spinoza a democracia releva “de uma assembleia composta por toda uma multitude”, “o Direito define-se pela potência ( poder) da multitude, e que se costuma chamar de Estado”. Aqui, realce-se, não há alienação do poder, a transferência para uma “vontade geral” que definiria uma espaço independente ( o Estado ) do espaço onde reside o poder ( a Sociedade). Por rejeitar definir o Estado como independente Spinoza defende que este deve ser a expressão imediata do “poder da multitude” (entendendo esta – é bom que se sublinhe - como composição de forças e não como algo resultante de um número).
O pensamento político de Spinoza deriva pois da sua análise crítica da metafísica: “ aquela Constituição externa da potência ( poder) colectiva, à qual os Gregos deram o nome de Archê, principado, autoridade, governo...”, essa Constituição externa não faz sentido algum para a filosofia de Spinoza.

Note-se que não se pretende aqui conotar Spinoza com o anarquismo. Todavia existe, sem dúvida, no pensamento deste “judeu maldito” uma base filosófica para todos aqueles para quem “todo o ser é o ser neste mundo e nada mais para além dele”
Spinoza foi o primeiro filósofo a ter pensado radicalmente a imanência, e não nos parece intelectualmente honesto pretender enredar a sua filosofia em qualquer tradição panteísta.
Não pretendendo, de maneira nenhuma, apontar precursores de espécie alguma ao pensamento político anarquista a verdade é que a filosofia de Spinoza tem a virtude de nos ajudar a compreender as ideias-mestras do anarquismo e de nos vacinar virtualmente contra os que enchem a boca de um "cadáver esquisito", pronto a digerir tipo fast-food, qualquer que seja o seu nome ( bem podendo ser o anarquismo, liberalismo, comunismo, marxismo, socialismo ou outro ismo qualquer).

Testes ao patriotismo dos jovens alunos norte-americanos


As crianças e os jovens do Estado de Washington estão a ser submetidas a um teste sobre patriotismo que está completamente de fora do âmbito dos seus currículos escolares. O teste pretende medir se o estudante se mostra fiel ao poder do estado e se o estudante acredita no direito para alguém subverter um governo corrupto.
Os alunos têm de responder se concordam ou se discordam com cada uma das frases ou afirmações que lhes são apresentadas.

Reproduz-se o conteúdo de tais frases que devem provocar as respostas dos estudantes.
1. ninguém tem o direito a matar outra pessoa.
2. os líderes políticos agem normalmente no melhor interesse dos seus países.
3. se um líder político fez algo errado, é porque nem sempre possui os meios necessários
4. " o poder corrompe, e poder absoluto corrompe absolutamente ".
5. em certas situações pode ser justificado para um líder político desrespeitar a lei para o bem do país.
6. as pessoas nunca deveriam assumir compromisso com os seus ideais ou convicções.
7. " sempre pelo país, esteja direito ou errado" não é um simples slogan, mas um dever patriótico de todo o cidadão.
8. nenhuma causa política ou outra qualquer justifica que se morra por ela.
9. os "cobardes morrem muitas vezes antes das suas mortes; o gosto valoroso de morte acontece só uma vez ".
10. " O mal que os homens fazem aparece depois; o bem está com os seus corpos ".

Um teste deste género serve, sem dúvida, para medir o grau de obediência dos jovens relativamente ao Estado.
E o mais preocupante é que este não é um caso isolado. Na verdade, chegam-nos cada vez mais notícias sobre inquéritos e baterias de testes semelhantes que estão a ser realizados nas escolas básicas e secundárias em vários pontos do Estado de Washington.

As frases no original:

1. It is never right to kill another person.
2. Political leaders usually act in the best interest of their countries.
3. If a political leader has done something wrong, it is alright to get rid of him/her by what ever means necessary.
4. "Power corrupts, and absolute power corrupts absolutely."
5. In certain situations it may be justified for a political leader to bend or break the law for the good of the country.
6. People should never compromise their ideals or beliefs.
7. "My country right or wrong" is not just a slogan; it is every citizen's patriotic duty.
8. No cause, political or otherwise, is worth dying for.
9. "cowards die many times before their deaths; the valiant taste of death but once."
10. "The evil that men do lives after them; the good is (often buried) with their bodies."

6.5.06

A Bicicletada de Abril no Porto reuniu número record de participantes

Consultar:
.
Divulgação e sensibilização junto dos automobilistas acerca da vantagem das bicicletas relativamentem aos carros e aos engarrafamentos urbanos


fotos da última bicicletada ( Abril de 2006)



Na última sexta-feira de cada mês realizam-se um pouco por todo o mundo os encontros ( meetings) chamados de «Massa Crítica» que pretendem mostrar como as bicicletas são uma alternativa com muita maior interesse e sustentabilidade do que os veículos motorizados (vulgo, carros). Portugal também não é excepção. E em Lisboa e no Porto realizam-se mensalmente todas as últimas sextas-feiras de cada mês as passeatas de bicicletas à hora de ponta ( com o maior trânsito automóvel) a fim de demonstrar como as bicicletas são uma saudável e verdadeira alternativa ao inferno poluidor dos carros.

Desta vez – no fim do mês de Abril - na cidade do Porto o número de participantes foi o maior de sempre, o que só revela que o movimento da massa crítica já começa a ganhar algum dinamismo também em Portugal ( em Lisboa as coisas ainda estão melhores).
Que venham muitas mais bicicletadas…

Mais info: aqui, aqui, e aqui

Estúpido, aeroporto, estúpido


A onda “desenvolvimentista”, arrogante e narcisista na Baixada Santista não pára. Mais um projecto mórbido foi tirado da gaveta e anunciado em alto e bom som, trata-se do Aeroporto Civil Metropolitano a ser construído no Guarujá.

E tudo em nome do progresso, do mercado, do lucro, da industrialização, do urbanismo, da filosofia da velocidade, de explorar o potencial turístico da região, de proporcionar mais empregos, aquecimento económico, benefícios sociais, fonte de tributos, em suma, bem estar capitalista! [sic]

O projecto

O protocolo de intenções para a implantação do aeroporto foi assinado no dia 18 de Abril, pelo prefeito do Guarujá, Farid Madi, e o comandante do 4° Comando Aéreo Regional, Brigadeiro Aprígio E. de Moura Azenha.

O aeroporto será localizado em área urbana, ao lado do Porto de Santos, na Base Aérea, que sofrerá uma reorganização do emprego da área física do local, tendo como meta tornar viável a proposta de instalação do aeroporto. O plano diretor da obra prevê o prolongamento da pista, a construção do terminal de passageiros, acessos, pátios, estacionamento e o remanejamento de algumas instalações. E ainda a construção de dois píeres de atracação de navios. Desta forma, o empreendimento integrará tanto o modal aeroviário como o marítimo ao Porto de Santos. A obra do aeroporto deve ser viabilizada via PPP (parceria público-privada) municipal. E tudo deve estar funcionando dentro de um ano e meio, segundo o Brigadeiro Azenha.

Mas haverá meio ambiente que aguente tudo isso?


Curiosamente quase não se fala nesse problema tão evidente. Aliás, mais uma vez a falta de transparência, de uma discussão aberta com a sociedade, autoridades “democraticamente” eleitas, e de mãos dadas com o capital, impõem “democraticamente” seus projectos megalomaníacos para uma população submissa, incauta, desinformada e com incipiente consciência ecológica.

Algumas perguntas

Será que o prefeito do Guarujá, o secretário do meio ambiente (que também é membro do Colectivo Alternativa Verde – CAVE) e empresários, explicaram para a população que o trânsito de aviões provocará poluição e barulho? Que o aeroporto se transformará numa das principais fontes de incómodo para os moradores que residem no entorno do empreendimento?

Será que eles explicaram que tal iniciativa trará mais fluxo de pessoas numa região já saturada, principalmente na alta temporada? Que tal projeto originará mais infra-estrutura, logo, mais congestionamentos de automóveis, mais lixo, mais poluição visual, mais poluição magnética, mais contaminação acústica, mais contaminação da água e do ar?

Será que eles explicaram que o aeroporto ocasionará mais consumo, mais criação de necessidades artificiais? Será que eles sabem que é esse afã consumista que causa tantos danos ao meio ambiente?

Será que eles explicaram que o projecto do aeroporto fomentará a especulação imobiliária, o aparecimento de grandes hotéis e resorts de luxo no litoral paulista?

Será que eles sabem que de todos os meios de transporte, o aéreo é o que mais consome combustível? Será que eles sabem que nenhum meio de transporte é mais nefasto para o meio ambiente que o avião? Que contribui para a mudança climática, através das emissões de gás carbónico CO2? Será que eles sabem que a queima de combustível nas alturas potencia muito mais o efeito estufa?

Será que eles sabem que nas condições climáticas actuais do planeta, cientistas, estudiosos, ambientalistas, recomendam que o ideal seria reduzir radicalmente as emissões do gás carbónico?

Será que o tráfego de aviões não afetará as aves migratórias que passam naquele corredor ecológico?

Será que toda a movimentação de aviões de passageiros, cargueiros, não afectará a vegetação, os insectos, os peixes, os pássaros, os pequenos animais e tudo mais que tem vida e participam da integração ecológica naquela região já tão castigada pelo Porto de Santos, o complexo industrial de Cubatão e o tráfego de caminhões?

Ah! Será que eles explicaram para a população que a poucos metros do local do aeroporto se encontra o bairro industrial da Alemoa, com os enormes tanques de derivados de petróleo e granéis químicos? Será que eles explicaram que em caso de um acidente aéreo naquela área o desastre seria incalculável?

Será que os interesses ocultos do capital, do Porto de Santos, do desenvolvimento a qualquer custo, da sagrada ideia de progresso, estão acima dos interesses da população, da vida em geral?

Porquê para que aeroporto?

Viva o Trem! Viva a Bicicleta!

Durante as últimas décadas, a política de transporte municipal, estadual ou federal, é baseada no fomento do uso do automóvel, do avião, da construção de estradas, pontes, viadutos, ampliação de aeroportos... Uma política extremamente hostil e agressiva ao meio ambiente, à comunidade, e, claramente, orientada para o benefício de empresas privadas, multinacionais ou não, do automóvel, do petróleo, dos seguros, dos pedágios etc.

Paralelamente a tudo isso, o transporte ferroviário convencional de passageiros, o trem, foi abandonado premeditadamente e sistematicamente pelas autoridades, com políticas de privatização, fim de linhas, sucateamento e desmantelamento dos serviços públicos. Por quê?

Um bom exemplo é o que se passa na Baixada Santista, onde toda malha ferroviária existente é da iniciativa privada, quer dizer, foi “dada” para a iniciativa privada, e só é usada para transportes de cargas, girando em torno do Porto de Santos e do Pólo Industrial de Cubatão.

Décadas atrás isso era diferente. Os mais saudosos vão lembrar da ferrovia Santos/Jundiaí, onde era possível ir para São Paulo e outras cidades, percorrer todo litoral Sul de São Paulo de trem. Mas estamos em época de neoliberalismo, globalização, marketing, engodo, eco-consumo, assim, tudo para o mercado, tudo em função do mercado, e pouco, ou nada para a comunidade, nada para a natureza. Exploração infinita para um Planeta finito!

Porque defender o trem convencional?

O trem gera menos emissões no efeito estufa que outros meios de transportes, como o carro ou avião, contaminam menos, faz menos barulho, é mais cómodo, mais romântico, é mais seguro, implica menos risco de acidentes, que menos espaço ocupa, são mais duráveis, o consumo de energia é menor, é mais barato, transporta muita mais gente que nos autocarros carro ou avião. Com o trem é possível fazer viagens combinadas, o uso de bicicleta e trem. Etc.

Há estudos que revelam que o transporte ferroviário convencional é o melhor meio de transporte, por suas vantagens ambientais, económicas e sociais.

Desde já, é hora de dizer aeroporto não! E sim pela revitalização do transporte ferroviário convencional, público, social e ecológico na Baixada Santista.

Escracho virtual

Prefeito do Guarujá, Farid Madi:

http://www.guaruja.sp.gov.br/contato.asp?id=6

Secretario do Meio Ambiente, Élson Maceió:

http://www.guaruja.sp.gov.br/contato.asp?id=19

moésio R. El Pececito Chuva de Fogo

5.5.06

Os novos movimentos sociais


Uma definição genérica como a que é proposta por Dalton e Kuechler - «um sector significativo da população que desenvolve e define interesses incompatíveis com a ordem política e social existente e que os persegue por vias não institucionalizadas, invocando potencialmente o uso da força física ou da coerção» - abrange realidade sociológicas tão diversas que o que destas se diz nela é afinal muito pouco. Se nos países centrais a enumeração dos novos movimentos sociais inclui tipicamente os movimentos ecológicos, feministas, anti-racistas, de consumidores, de auto-ajuda, a enumeração na América Latina – onde também é corrente a designação de movimentos populares ou novos movimentos populares para diferenciar a sua base social da que é característica dos movimentos nos países centrais (« a nova classe média») – é bastante mais heterogénea.

A novidade maior dos NMS reside em que constituem tanto uma crítica da regulação social capitalista como uma crítica da emancipação social socialista tal como ela foi definida pelo marxismo. Ao identificar novas formas de opressão que extravasam das relações de produção e nem sequer são específicas delas, como sejam a guerra, a poluição, o machismo, o racismo ou o produtivismo, e ao advogar um novo paradigma social menos assente na riqueza e no bem estar material do que na cultura e na qualidade de vida, os NMS denunciam, com uma radicalidade sem precedentes, os excessos de regulação da modernidade. Tais excessos atingem, não só o modo como se trabalha e produz, mas também o modo como se descansa e vive; a pobreza e as assimetrias das relações sociais são a outra face da alienação e do desequilíbrio interior dos indivíduos; e, finalmente, essas formas de opressão não atingem especificamente uma classe social e sim grupos sociais transclassistas ou mesmo a sociedade no seu todo.

Boaventura Sousa Santos, in Pela Mão de Alice

As 4 atitudes possíveis face à crise da modernidade capitalista


Há ocasiões em que vale a pena gastar breves momentos a ler o que as figuras mais canónicas do establishment capitalista global vão escrevendo. É o caso do conhecido sociólogo britânico A.Giddens cuja função de «intelectual da côrte» e «conselheiro espiritual» junto do actual governo inglês é por demais conhecida, além de ser o protótipo contemporâneo do académico mais empedernido no seio da sua comunidade de pares que, neste caso concreto, é o dos sociólogos.
Giddens teve um percurso académico típico, evoluindo desde o interesse pelo marxismo até à mais rançosa sociologia que hoje se «vende» nas instituições escolares da especialidade.
Ora é deste mesmo autor que seleccionamos um excerto de uma sua obra, já traduzida para português, acerca das 4 posturas ou atitudes possíveis face à crise da modernidade, isto é, o comportamento que cada indivíduo (cidadão) pode ( e poderá) assumir frente aos múltiplos problemas sociais, incluindo os de carácter ambiental.
Trata-se pois de uma autor relativamente ao qual não nos liga qualquer parentesco, muito pelo contrário, alimentamos mesmo saudavelmente um certo «ódio de estimação». Não obstante, sempre valerá a pena gastar alguns minutos com algumas das suas afirmações uma vez que elas bem podem constituir sintomas reveladores de que, atrás de um enquistamento académico, sempre se pode descortinar algum bom-senso intelectual.
Ora, senão vejamos.

Escreve ele:

«As reacções adaptativas aos riscos da modernidade podem ser diversas:

A primeira poderia ser chamada de adaptação pragmática e implica a concentração na “sobrevivência”. Mas esta aceitação pragmática não está isenta de custos psicológicos, pois, supondo uma indiferença, reflecte frequentemente ansiedades profundas subjacentes.

Uma segunda reacção adaptativa pode ser designada por optimismo persistente, baseado na razão providencial, independentemente de quaisquer perigos que ameacem a actualidade. Certos tipos de ideias religiosas também encontram facilmente afinidades electivas com o optimismo persistente.

Outro conjunto de atitudes é o do pessimismo cínico que supõe um envolvimento directo com as ansiedades provocadas pelos perigos e que, em alguns casos, pode coexistir com uma esperança desesperada.

Finalmente, existe o activismo radical que se define como uma atitude de contestação prática às fontes de perigo identificadas. Trata-se de uma perspectiva optimista associada à acção contestaria. O seu veículo principal são os movimentos sociais.»

Anthony Giddens, in As Consequências da Modernidade

4.5.06

Young Activists : American High School Students in the Age of Protest ( um livro de: Goel Graham)


«Jovens activistas : os estudantes do ensino superior norte-americano na época dos protestos», livro de Goel Graham

"Graham imaginatively demonstrates how high school students during the turbulent 1960s were activists, engaged in many of the same problems that energized the society at large."—George Cotkin, California Polytechnic State University

"Young Activists 'takes me back' ... at the same time, I learn much from this book about what my peers were up to around the country and how high schools, and the political culture of high school students, evolved in this decade."—Mina Carson, Oregon State University

The traumas and controversies of the 1960s—the civil rights movement, the Vietnam War, and the pervasive antiauthoritarian spirit so evident on college campuses—infiltrated American public high schools. Students challenging their relegation to the world of children demanded the right to express their political views and to have a voice in decisions about their education. Adopting the activist tactics of the times, they organized strikes and demonstrations, initiated petitions and boycotts, and sought recourse through lawsuits and occasional violence.
As racial tensions flared across the country, high schools became a crucial arena for the civil rights movement. Drawing upon the memories of students and teachers as well as education journals, court cases, and news magazines, Young Activists provides an insider’s look at desegregation in all regions of the country, with a candid discussion of Black and Brown Power militancy and the reaction of white students. Debates about the war in Vietnam also rattled the high schools as young men and women—potential draftees and their colleagues—clashed over their judgments of American policy. In addition to these large social issues, student activists had their own specific agendas: relaxing dress codes, taking part in school governance, and initiating changes to the curriculum.
School authorities responded, warily but often positively. By the time activism waned in the mid-1970s, students had succeeded in making their high schools more open, more democratic, and more in tune with the times. Graham demonstrates that, although teenagers were indisputably influenced by the events reshaping the wider world, they were neither pawns nor mere mimics of their elders. Rather, they drew upon the rhetoric and strategies available to them in the 1960s to promote their own interests.

Gael Graham is Associate Professor of History and the Director of the History Graduate Program at Western Carolina University.

Table of Contents

Foreword by Todd GitlinIntroduction—The Diverse Origins of Student Activism and Dissent
1—The Changing World of the American High School Student
2—Maintaining the Color Line in Desegregated High Schools
3—It's Not Personal. It's Just That You're White—Black and Brown Power in the High Schools
4—The High School Student Rights Movement
5—Student Rights, Student Power, and the Critique of Contemporary Education
6—High School Students, the Vietnam War, and Radical Politics
7—Cops in the Halls, Students on the School Board—Educators Respond to High School Turmoil
EpilogueNotesSelected
BibliographyIndex

A Festa da Lavadeira no 1º de Maio mostra a cultura popular nordestina



Quase deserta, repleta de coqueiros em toda sua extensão, a Praia do Paiva nem parece que fica próxima ao Recife. Limitada ao norte pela foz do rio Jaboatão e ao sul pela pequenina Itapuama, Paiva é a primeira praia do município do Cabo de Santo Agostinho ( Região Metropolitana do Recife). Para se entrar de carro em Paiva, é preciso passar por uma portaria localizada no limite com Itapuama. A partir daí, pode-se seguir de carro por até cerca de 4 quilômetros ao norte. Durante o percurso, há inúmeras estradinhas de acesso até a beira da praia, a maioria delas em boas condições. Contudo, é só a pé que se pode conhecer os trechos central e norte do Paiva, pela faixa de areia fofa que fica a cada dia mais estreita devido ao avanço do mar.

A Praia do Paiva é quase deserto e tem mar aberto. Nas proximidades da praia existe um poço de lama negra, que algumas pessoas acreditam fazer bem para a pele. Com suas ondas fortes, Paiva foi reduto do surf até o princípio dos anos 90, quando a alteração no estuário do rio Ipojuca para a construção do porto de Suape provocou a migração dos tubarões para a foz do Jaboatão.

O sossego do Paiva é interrompido uma vez por ano, em 1º de maio, ocasião da Festa da Lavadeira, evento bolado pelo artista plástico pernambucano Eduardo Melo.


Com efeito, desde 1987, a praia do Paiva, em Cabo de Santo Agostinho, é sede de um dos maiores eventos da cultura popular nordestina. A Festa da Lavadeira, que recebe milhares de pessoas, todo dia 1º de maio - pode receber o título de Patrimônio Cultural do Povo de Pernambuco.

A Festa da Lavadeira começou quando a estátua foi inaugurada na casa do produtor cultural Eduardo Melo. A escultura, assinada por Ronaldo Câmara, chargista do Jornal do Commercio, passou a chamar atenção da comunidade que começou a levar oferendas para a imagem

O 1º de maio tem endereço certo, pois, para os amantes da cultura popular: a Festa da Lavadeira na praia do Paiva, no Cabo de Santo Agostinho, no Recife, que recebeu este ano uma maratona de mais de 40 espectáculos, das 10h às 22h.

Este ano, a produção do evento inclui o som dos tambores e coloca nos quatro palcos (que foram nomeados por elementos da natureza: Mata, Mar, Vento e Terra) os grupos locais, ao contrário do ano passado, quando a festa trouxe uma sessão de manifestações de outros estados. De fora virão apenas as Ceguinhas de Campina Grande e O Boi do Mestre Apolônio, do Maranhão.

Surgida sem pretensão, com oferendas colocadas por moradores da comunidade na escultura de uma lavadeira, no quintal da casa do artista plástico Eduardo Melo, a Festa da Lavadeira se transformou no único evento do estado 100% voltado para apresentações de grupos da cultura popular. Figuras cativas, que desde as primeiras festas já estavam presentes, animando um pequeno público, continuam fazendo parte da lista de atrações. Entre elas estão Dona Selma do Coco e Mestre Salustiano, que nesta edição leva ao palco as três gerações de sua família. Para dar espaço a todos os grupos, o produtor Eduardo Melo colocou na programação deste ano figuras que pisaram no Paiva pela primeira vez. É o caso de Gaspar, com o projeto Versos, vilarejos e quebrangulares, a Escola de Samba Preto Velho, o Samba de Véio de Petrolina, o Coco Bongar da Nação Xambá, o Maracatu Rural Estrela Dourada, entre outros.

Certeza é somente uma: a maioria das manifestações populares tradicionais de pernambuco está presente representada por grupos diversos.A oferenda ao orixá Iemanjá, colocada ao redor da escultura da lavadeira - ritual que alimenta a crendice dos adeptos dos cultos afro-brasileiros -, realizou-se na terça-feira. "

A Programação 20ª Festa da Lavadeira:

Palco da Mata

10h - Maracatu Naçào Leão da Campina11h - Malê e Aldeia do Coco12h - Afoxé Ylé de Egbá13h - Cabocolinhos 7 Flexas14h - Maracatu Nação Est. B. Igarassu15h - Selma do Coco 16h - Mestre Salustiano 17h - Boi da Fl. do M. Apolônio / MA ou Orquestra Frevo18h - Ciranda de Lia 19h - Ceguinhas de C. Grande/PB. 20h - Versos Vialejos e Quebranguladas

Palco do Vento

10h - Palhaços e Circenses12h - Dona Del e Seus Retalhos13h - Bloco C. M. Flor da Lira14h - Maracatu Rural Leão Vencedor15h - Orquestra de Frevo com os 16h - Bonecos de Olinda e cortejo17h - Xaveco e suas Pastoras18h - Cavalo Marinho Boi Pintado19h - Maracatu Rural Estrela Dourada


Palco da Terra

10h - Maracatu Nação Almirante do Forte11h - Flishimaya - Toré12h - Coco do Mestre Goitá13h - Coco Tebei de Tacaratu14h - Afoxé Oxum Pandá15h - Escola de Samba Preto Velho16h - Maracatu Nação Est. B. do Recife17h - Ciranda de Baracho e Célia Coquista18h - Samba de Véio de Petrolina19h - Maracatu Nação Leão Coroado

Palco do Mar

10h - Bacamarteiros do Cabo11h - Cabocolinhos Kapinawa12h - Aurinha do Coco13h - Afoxé Alafin Oyó14h - Escola Gigantes do Samba15h - Maracatu Nação Porto Rico16h - Afoxé Povo de Odé17h - Coco Raízes de Arcoverde18h - Trio Macambira19h - Bongar Coco Xambá
Fonte: da imprensa local

2.5.06

Colóquio sobre Castoriadis (3 de Maio, às 16.30 na Fac. de Letras do Porto)



Vai realizar-se amanhã, dia 3 de Maio de 2006, na Faculdade de Letras do Porto, na sala das reuniões ( 2º piso) pelas 16.30 um colóquio subordinado ao título

"A IDEIA DE CRIAÇÃO HUMANA EM CORNELIUS CASTORIADIS ­ INTERROGAÇÃO FILOSÓFICA E CIDADANIA"

por Miguel Serras Pereira, ensaísta, poeta e tradutor.

Fazer a Festa - festival internacional de teatro ( 5 a 14 de Maio)


O Teatro Art'Imagem vai promover, de 5 a 14 de Maio de 2006, o 25º Festival Internacional de Teatro - "Fazer a Festa".

"O Fazer a Festa" - Festival Internacional de Teatro realiza-se numa "aldeia-teatral" sediada no Palácio de Cristal, onde criadores e companhias de teatro nacionais e estrangeiras apresentam os seus espectáculos, que abarcam diversas disciplinas das artes do palco.
Os espectáculos serão acompanhados por outras manifestações paralelas e de convivio, de modo a criar uma ligação estreita entre todos os participantes (público e actores).

Programação para todas as faixas etárias e para diversificados tipos de públicos ao longo dos seus 10 dias de duração.

Local de Realização:
Palácio de Cristal e Biblioteca Municipal Almeida Garrett
Para mais informações contactar:

Teatro Art'Imagem Rua da Picaria, 894050-478
Tel. 222084014 Fax. 222084021E-mail:
producao@teatroartimagem.org

http://www.teatroartimagem.org/


Programa

Dia 5, sexta-feira
[ 21.30h ]
"VAMPYRiA" Teatro Corsário . Castela, Espanha M/ 12

[ 23.30h ]
"NOITE DA POETRIA" Livraria Poetria . Porto M/ 12"

CONCERTO - AO VIVO E A CORES" MalasArtes - Fábrica de Música . Porto

Dia 6, sabádo
[ 15.30h ]

"MARIONETAS NO JARDIM" Instituto Superior Jean Piaget . VN Gaia P/ Todos

[ 16:30h ]
"O MEDO AZUL" Quinta Parede . Porto M/ 4

[ 21.30h ]
"NO NATAL A GENTE VEM TE BUSCAR" Cia Paulista de Repertório . S Paulo, Brasil M/ 12

[ 23.30h ]
"FOLEDAD" Lufa-Lufa . Porto P/ Todos


Dia 7, domingo

[ 15.30h ]
"NA CARA " Jens Altheimer . Alemanha / Portugal P/ Todos

[ 16:30h ]
estreia"QARIBÓ" Teatro Regional da Serra de Montemuro . Montemuro M/4


Dia 8, segunda-feira

[ 10:00h e 14.30h ]
"O REI VAI NÚ" Evoé Teatro . Lisboa M/ 4

[ 21.00h ]
estreia"OS DIAS FELIZES" Projecto Cem Beckett . Porto M/ 12

Dia 9, terça-feira

[ 10:00h e 14.30h ]

"O ELIXIR DOS DESEJOS" Teatro das Beiras . Covilhã M/ 6

[ 21.00h ]

"OS DIAS FELIZES" Projecto Cem Beckett . Porto M/ 12

Dia 10, quarta-feira

[ 10:00h e 14.30h ]

"BABINE, O PARVO" Teatro Art' Imagem . Porto M/ 4

[ 21.00h ]

"OS DIAS FELIZES" Projecto Cem Beckett . Porto M/ 12

Dia 11, quinta-feira

[ 10:00h e 14.30h ]

"ESTÓRIAS DO ARCO DA VELHA" TapaFuros . Lisboa M/ 4

[ 21.00h ]

"OS DIAS FELIZES" ¬ Projecto Cem Beckett . Porto ¬ M/ 12


Dia 12, sexta-feira[

10:00h e 14.30h ]

"ESTÓRIAS DO DIA E DA NOITE" ¬ Limite Zero / Teatro Art' Imagem . Porto ¬ M/ 4

[ 21.00h ]

"OS DIAS FELIZES" Projecto Cem Beckett . Porto M/ 12

[ 21.30h ]

"AS BONDOSAS " Bando de Teatro Resistência . Bahia Brasil M/ 6

[ 23.30h ]

"A ORFÃ " Feliz Natal . Porto M/ 12

Dia 13, sábado

[ 15:30h ]

"O PAI DO GIGANTE" ENTREtanto Teatro . Valongo P/ Todos

[ 16:30h ]

"OS NARIGUDOS" Tanxarina . Galiza M/ 4

[ 21.00h ]

"OS DIAS FELIZES" Projecto Cem Beckett . Porto M/ 12

[ 21.30h ]

"VILLARET" Teatro da Comuna . Lisboa M/ 6

[ 23.30h ]

"XMAS QUANDO QUISERES" Tzero . Porto M/ 12

Dia 14, domingo

[ 15:30h ]

estreia"SERPENTINA" Radar 360º . Porto P/ Todos

[ 16:30h ]

"ESTÓRIAS DO DIA E DA NOITE" Limite Zero / Teatro Art' Imagem . Porto

Actividades paralelas

[ exposição ] "HOMENAGEM A SAMUEL BECKETT" ¬ Projecto Cem Beckett

[ teatro em livro ] "ESCAPARATE DA POETRIA" ¬ Livraria Poetria

Entrevista com Valéria Amorim, activista defensora dos índios brasileiros(parte II)


"A Vale do Rio Doce é um dos principais inimigos dos povos indígenas"

A seguir publicamos a segunda parte da entrevista com a anarquista maranhense Valéria Amorim, na qual ela fala do capital predador em terras indígenas, como em todo Estado do Maranhão, representado por empresas mineradoras, madeireiras, hidro-eléctricas, hidrovias, gasodutos, etc., com a cumplicidade do actual governo federal.

Agência de Notícias Anarquistas - No Dia do Índio deste ano, o presidente Lula falou a seguinte frase: "meus queridos caciques, não tenham medo de reivindicar". O que acha? [risos]

Valéria Amorim - Cinismo! Um governo que contou com o apoio maciço dos povos indígenas, que se comprometeu com uma série de compromissos com as lideranças indígenas antes das eleições, e que na prática relegou os indígenas à sua própria sorte, negociando os seus direitos como moeda de barganha para garantir a tão estimada governabilidade, que se negou muitas vezes durante estes anos de governo a ouvir as reivindicações dos povos indígenas e a montar uma política indigenista, não pode abrir a boca para dizer uma blasfémia como esta.

Os indígenas historicamente nunca tiveram medo de reivindicar e de lutar pelos seus direitos. Não foi à toa que os europeus não conseguiram escravizá-los. Muito menos necessitaram de que alguém dissesse para não terem medo. Ao contrário, o que os indígenas no Brasil precisam é justamente que suas reivindicações sejam ouvidas e levadas a sério pelas autoridades responsáveis.

ANA - É comum no Maranhão encontrar casos em que comunidades e lideranças indígenas são cooptadas e envolvidas em empreendimentos predatórios?
Valéria - Não é comum, graças a deus! [risos] Mas existem alguns casos de famílias que se envolvem com madeireiros. Os motivos, vários. Não justifica, porém, muitas vezes é a falta de perspectivas, o fascínio e a possibilidade de adquirir alguns bens da nossa sociedade etc.

ANA - Vamos mudar um pouco o foco da conversa, a Companhia Vale do Rio Doce é uma das principais inimigas dos indígenas no Maranhão?

Valéria - Eu diria que a Vale do Rio Doce é uma ameaça à sobrevivência das florestas, dos povos indígenas e de algumas pequenas comunidades rurais não só no Maranhão, mas também no Tocantins e no Pará. Estamos falando da maior produtora e exportadora de ferro do Brasil e terceira do mundo, cujas reservas localizadas na Serra do Carajás têm potencial de exploração estimado para cerca de mais 400 anos. São 73 empresas ligadas à Companhia que tem como alguns de seus principais accionistas George Soros e Citicorp. Esse “big monstro” não satisfeito apenas com a exploração de suas minas, também tem investimentos nos sectores de transporte, energia, produtos etc.

Para exemplificar melhor vou citar questões bem pontuais. Estrada de Ferro Carajás e siderúrgicas de refinamento do ferro distribuídas ao longo do percurso Parauapebas-Porto do Itaqui: minério transportado em vagões sem cobertura, intoxicando os caminhos, pessoas e bichos, às consequências... imagine! Fora isso, os fornos das siderúrgicas são alimentados por carvão vegetal. O resultado prático é o corte de madeira ilegal dentro das áreas indígenas, carvoarias clandestinas e devastação das florestas; Desastres ecológicos e impunidades: no Maranhão contamos dois casos graves, um em 2000 quando 25 mil litros de petróleo diesel derramaram dos tanques de armazenamento atingindo directamente a comunidades do Gapara, trecho Itaqui-Bacanga. O IBAMA multou inicialmente a Vale do Rio Doce em 3 milhões de reais, multa essa que foi reduzida a 100 mil reais e que actualmente está suspensa devido à existência de um TAC (Termo de Ajustamento de Conduta) assinado entre a companhia e o Ministério Público. Em 2004 novo vazamento de óleo aconteceu na mesma região (Itaqui-Bacanga). Desde então a Vale do Rio Doce indemniza as famílias atingidas com arroz e banana proporcionais a colheita de uma safra anual. Porém, as estimativas é que seja preciso cerca de mais uma década para que aquele terreno se recupere e volte a ser cultivável; Hidroeléctrica de Estreiro: também aqui no Maranhão, vai atingir os indígenas e comunidades rurais do Maranhão e Tocantins. A hidroeléctrica provocará o alagamento de 434 Km2 e a transferência de 5.000 famílias; Pólo Siderúrgico em São Luís: cerca de 18 mil pessoas correm o risco de serem desalojadas caso esse pólo seja implantado. Em sua maioria, são pescadores artesanais, famílias que sobrevivem da agricultura familiar etc. Sem falar nos impactos ambientais e sociais que o empreendimento deste porte pode trazer a uma Ilha como São Luis.

A Vale do Rio Doce é apenas um dos principais inimigos dos povos indígenas no Maranhão. A burocracia, a má vontade política, o descaso, a corrupção, a usura desenfreada são também outros inimigos. As terras indígenas estão cada dia mais ameaçadas pelos madeireiros e traficantes, a saúde indígena tem ficado pior nesses últimos 3 anos e começamos a registrar os primeiros casos de suicídio, prática recorrente quando os indígenas não percebem perspectivas de vida; a educação está totalmente abandonada a própria sorte. Nem a Funasa, nem o Governo do Estado, através da Secretaria de Educação, assumiram a questão indígena de fato. O resultado é abandono e descaso.

Como disse Ailton Truká, “da mesma maneira como os piratas desciam o Caribe para saquear a costa nos séculos XVI e XVII, os piratas modernos continuam saqueando a América. Só que agora eles não estão saqueando com trabucos. Eles estão saqueando com computadores, satélites. Sofisticaram muito os meios. No lugar de piratas truculentos, eles estão botando executivos, presidentes democratas, parlamentares vacinados. E tudo isso é uma orquestra montada para que o fluxo de sangria da América Latina continue vivo. E para não permitir de maneira alguma que se estanque esta veia aberta na América Latina. Enquanto tiver uma grama de minério, algum rio correndo ou uma floresta em pé, haverá um doido inventando e justificando programas que chama de desenvolvimento.”

ANA - Então são muitos os problemas ecológicos no Maranhão?

Valéria - O Maranhão é considerado estado nordestino, mas sua vegetação é um misto onde se pode encontra mangues no litoral, floresta Amazónica a Oeste, cerrado ao Sul, mata de cocais à Leste e campos alagados na Baixada Ocidental. Logo, temos problemas ambientais para todos os gostos.

Os manguezais estão ameaçados pelos aterros para expansão urbana, desastres ecológicos provocados por derramamento de petróleo, poluição por lançamento de esgoto, cultivo de camarão por indústrias de carcinicultura (em sua maioria estrangeiras) etc.

Da floresta Amazónica resta apenas o que corresponde às terras indígenas localizadas nesta região do estado e que estão ameaçadas pelos madeireiros, pela presença de fazendas agropecuárias etc.

No cerrado a grande ameaça encontra-se na indústria da soja. As consequências tem sido proporcionais ao avanço da produção (mais de 300.000 hectares de soja plantada), são elas: a devastação acelerada do cerrado, desalojamento da população local, utilização de grande quantidade de insecticidas no solo, utilização de sementes transgénicas, assoreamento dos cursos de água, contaminação das águas pelo uso intensivo dos agro-tóxicos e destruição de culturas próprias da região, como piqui, cupuaçu etc.

Nos cocais, a agricultura e a expansão das actividades pecuárias são os maiores inimigos dos coqueiras. As matas são derrubadas para darem lugar a pastos.

E nos campos alagados o problema se dá com a criação de búfalos soltos nos campos que destroem a fauna e a flora, sem falar na apropriação irregular por particulares. Os moradores da baixada vivem da caça de algumas aves desta região, da pesca e da extracção do junco, material utilizado para cobertura das casas. A criação dos búfalos destrói tudo isso e a sobrevivência dessas comunidades tradicionais é prejudicada.

Agora uns dados gritantes, só pra chocar um pouco antes de finalizar este assunto. [risos] Você sabia que em São Luis, capital do Estado, todo o esgoto produzido é jogado nos Rios Anil, Bacanga e no Mar? Imagine como é o sistema de colecta de lixo e esgoto no restante do estado... não existe tratamento!

O Parque Nacional dos Lençóis Maranhenses, um espectáculo da natureza, sofre pelo avanço do turismo desenfreado e das consequências que esse “desenvolvimento” tem provocado. Nas três principais cidades que integram o parque o esgoto é in natura, no Rio Preguiças. O IBAMA conta com 7 (sete!) funcionários e uma estrutura mínima para fiscalizar uma área de 150 mil hectares.

ANA - E há movimentação da sociedade, de grupos ecologistas contra tudo isso?

Valéria - Existem sim, o Fórum Carajás é sempre vigilante nas questões relativas às comunidades tradicionais e à questão ambiental (agronegócio, mangues, siderurgia etc). Realizam estudos e relatórios sobre as consequências do homem e do dito desenvolvimento sobre o meio ambiente, denunciam os crimes ambientais, fazem campanhas etc.

Há também a Comissão Pastoral da Terra (CPT), o Movimento das Mulheres Quebradeiras de Coco (MMQC), o Centro de Defesa dos Direitos Humanos, a Sociedade Maranhense dos Direitos Humanos (SMDH), as organizações dos pescadores artesanais, as comunidades da baixada maranhense, os indígenas e sua organização, o Conselho Indigenista Missionário (CIMI), o Movimento Reage São Luis e CAECIP (Contra a Instalação do Pólo Siderúrgico em São Luis), entre outros.

ANA - E a diversidade anarquista local também participa dessas lutas?
Valéria - Há uma participação modesta e pessoal, principalmente no movimento contra a instalação do pólo siderúrgico em São Luis.

O colectivo anarquista, do qual eu faço parte, está adormecido. Problemas de ordem pessoal e política acabaram contribuindo para a nossa desarticulação. Hoje os indivíduos encampam às lutas de forma isolada. Alguns junto ao movimento contra o pólo, outros actuando com o movimento de pessoas portadoras de deficiência, outros militando no movimento estudantil, outros pesquisando os impactos dos grandes projectos no Maranhão, eu trabalhando com a questão indígena... Assim seguimos, meio desfacelados. Uma grande pena.

ANA - E como você vê a ligação, anarquismo e indígenismo? Temos muito o que aprender com os índios? [risos]

Valéria - Anarquismo e indígenismo é uma ligação possível e complementar. As diferentes formas de organização nas sociedades indígenas são complexas e fascinantes. A relação homem natureza, homem terra, homem mundo, homem outros homens são relações pautadas no respeito. O mutualismo pode ser percebido nas relações de reciprocidades. A educação na aldeia é sempre uma educação que incentiva a criança a ser autónoma e auto-suficiente na natureza, além de ser de responsabilidade social, e não exclusiva dos pais.

Olhar para as sociedades indígenas é perceber que o anarquismo e as sociedades sem estado são formas de organização completamente possíveis. Porém, dentro de um contexto totalmente adverso às estruturas do capitalismo.

É preciso dizer que as sociedades indígenas não são sociedades perfeitas, nem deveriam ser, posto que são humanas. Não cabe romantismo, cabe sim conhecer suas estruturas, viver sua realidade e perceber em que podemos aprender com eles, povos resistentes que lutam a 505 anos e que sobreviveram a tantos massacres.

ANA - Conheço alguns aldeamentos indígenas no litoral sul de São Paulo, e já percebi que neles não há bicicletas, pelo menos eu não vi, também não me recordo de ter visto em algum lugar do Brasil uma imagem de índios e bicicletas. Enfim, como amante da bicicleta, te pergunto: os índios do Maranhão usam bicicletas? [risos]

Valéria - Caramba! Que pergunta difícil! Bom, preciso de um tempo pra buscar no arquivo da "máquina" (cabeça), e olha que o meu "HD" não é um dos melhores e o "processador" então... precisa de tempo para pegar no tranco. Mas, passado o tempo necessário, a máquina conseguiu processar as informações e encontrou na mente a imagem.

Sim! Os indígenas no Maranhão também usam bicicleta! (certo que eu só vi uma, somente uma vez). Foi na aldeia Morro Branco, literalmente um morro bem no meio da cidade de Grajaú. Lá eu vi alguns indígenas que andavam de bicicleta. Do mais, não consegui lembrar de nenhuma outra imagem.

Os indígenas tradicionalmente são andarilhos. Hoje é certo que tem muita gente que prefere a comodidade dos carros, mas... ainda se anda muita nas aldeias.

ANA - Estamos terminando, quer dizer algo mais?

Valéria - Quero agradecer a oportunidade de socializar todas essas informações com os leitores da ANA. Falar sobre a questão indígena no Maranhão, os impactos dos grandes projectos e os problemas que enfrentamos com relação à preservação da natureza e a sobrevivência de comunidades tradicionais que vivem e mantêm uma relação de respeito ao meio ambiente é uma forma de fazer conhecer à luta e de, quem sabe, ganharmos alguns aliados.

Canais alternativos como esse possibilitam conhecer realidades que a gente desconhecia e que não são de interesse dos grande media. Assim, todas as vezes que tomamos ciência de outras formas de resistência, seja ela indígena, negra ou popular, isto serve como alimento a nossa esperança de que não estamos sozinhos nesta luta, que existem outros teimosos pelo mundo afora que acreditam e lutam pelos seus ideais.

Contacto Valéria Amorim:

waarara@hotmail.com

1.5.06

Liberdade ( poema de Paul Éluard)

Nos meus cadernos escolares
Na minha carteira e nas árvores
Na areia e na neve
Escrevo o teu nome

Em todas as páginas lodas
Em todas as páginas brancas
Pedra sangue papel ou cinz
Escrevo o teu nome

Nas imagens douradas
Nas armas dos guerreiros
Na coroa dos reis
Escrevo o teu nome

Na selva e no deserto
Nos ninhos nas giestas
No eco da minha infância
Escrevo o teu nome

Nas maravilhas nocturnas
No pão branco dos dias
Nas estações desposadas
Escrevo o teu nome

Em todos os meus trapos de azul
No charco sol bolorento
No lago de lua viva
Escrevo o teu nome

Nos campos no horizonte
Nas asas dos pássaros
E nomoinho das sombras
Escrevo o teu nome

Em cada bafo da aurora
No mar nos navios
Na montanha demente
Escrevo o teu nome

Nas formas cintilantes
Nos sinos das cores
Na verdade física
Escrevo o teu nome

Nos atalhos despertos
Nas estradas abertas
Nas praças quee xtravasam
Escrevo o teu nome


No candeeiro que se acende
No candeeiro que se apaga
Nas minhas casas reunidas
Escrevo o teu nome

No fruto cortado em dois
Do espelho e do meu quarto
No meu leito concha vazia
Escrevo o teu nome

No meu cão guloso e meigo
Nas suas orelhas erguidas
Na sua pata desajeitada
Escrevo o teu nome

No trampolim da minha porta
Nos objectos familiares
No jorro do fogo abençoado
Escrevo o teu nome

Em toda a cane concedida
Na fronte dos meus amigos
Em cada mão que se estende
Escrevo o teu nome

No vidro das surpresas
Nos lábios aplicados
Bem por cima do silêncio
Escrevo o teu nome

Nas ausências sem desejo
Na nua solidão
Nos degraus da morte
Escrevo o teu nome

Na saúde regressada
No risco deaparecido
Na esperança sem memória
Escrevo o teu nome

E pelo poder d’uma palavra
Recomeço a minha vida
Nasci para te conhecer
Para te nomear

Liberdade

(poema de Paul Éluard)

Poema de Paul Éluard inserido na colectânea da sua poesia «Poemas de Amor e de Liberdade» com tradução de Egito Gonçalves publicada pela Campo das Letras

1º de Maio (May Day) - Dia mundial do trabalhador

A emancipação dos trabalhadores
é obra dos próprios trabalhadores


Um 1º de Maio internacionalista




30.4.06

Contra-cultura ( aproximação a uma definição)



Costuma-se associar o termo de contra-cultura – que foi popularizado pelo livro «The making of a Counter Culture» de Theodore Roszak em 1969 – aos anos sessenta. Mas se ensaiarmos uma definição logo veremos que a contracultura não é privativa do ambiente cultural vivido nessa década e que, pelo contrário, podemos encontar manifestações contra-culturais em muitas outras épocas e latitudes.

«…o essencial de uma contra-cultura, enquanto fenómeno histórico perene, é marcado pela afirmação do poder do indivíduo a criar a sua própria vida, e não tanto em aceitar os diktats das convenções sociais ou das autoridades da época, quaisquer que sejam as configurações com que o pensamento dominante e as subculturas se apresentam»

Trata-se, é certo, de uma definição algo vaga, que carece de precisões acerca dos princípios e valores, sobre o que distingue o pensamento dominante e as subculturas dominadas, quer de grupos étnicos e religiosos minoritários quer de grupos dissidentes contra-culturais.

As características fundamentais da contra-cultura são de 3 ordens:

- a contra-cultura confere primazia ao indivíduo relativamente às convenções sociais e às condicionantes governamentais
- a contra-cultura questiona o autoritarismo em todas as suas formas, desde as mais subtis às formas mais brutais
-a contra-cultura pressupõe a relação estreita entre a transformação individual e as mudanças sociais.

O indivíduo está, pois, no centro da contra-cultura. Concepções segundo as quais a mudança social se funda em valores altruístas e em que o individualismo é sempre entendido como um egoísmo são logicamente estranhas à contra-cultura.
Com efeito, o individualismo deve ser compreendido conforme o preceito socrático « Conhece-te a ti mesmo», além de que o individualismo contra-cultural é um individualismo profundamente compartilhado.

No prefácio de um dos seus livros, Timothy Leary sublinha a diferenciação entre movimentos contra-culturais e movimentos políticos:

«O meio de acção privilegiado de uma contra-cultura é o poder das ideias, das imagens e da expressão artística, e não a obtenção de poderes pessoais ou políticos. Consequentemente grupos minoritários, alternativos ou partidos políticos radicais não são contra-culturais. Se é certo que os movimentos contra-culturais tem implicações políticas, a verdade é que a tomada do poder e o facto da sua conservação exigir a adesão a estruturas muito rígidas fazem que tal se torne incompatível com a inovação e a criação que estão na base e é a razão de ser da contra-cultura. Ou seja, organização e instituição são incompatíveis com a contra-cultura.»

Outras características da contra-cultura:
- rupturas e inovações radicais em matéria de arte, ciências, espiritualidade, filosofia e modos devida.
- A diversidade.
- Uma comunicação aberta e autêntica, um contacto inter-pessoal profundo, assim como uma generosidade e uma partilha de meios.»
E não menos preciosa é a distinção entre a contra-cultura e as subculturas:
«...as contra-culturas são movimentod transgressivos de vanguarda. As contraculturas revelam uma excepcional diversidade. Pelo contrário, as subculturas definem-se geralmente por uma espécie de conformismo minoritário ou alternativo.»

Qualquer fenómeno contra-cultural envolve uma reacção repressiva da parte do pensamento dominante do sistema instituído. E, no limite, até a sua recuperação:
« O sistema integra a fraseologia contra-cultural na sua própria propaganda, ao mesmo tempo que os poderes económicos reduzem a arte e a estética contra-cultural a produtos de consumo.»
Em contrapartida, os artistas contra-culturais optam pelo exílio ou pela retirada para comunidades mais ou menos isoladas.

De qualquer forma a separação e o distanciamento relativamente ao pensamento dominante não é propriamente de carácter geográfico e pode até exigir formas muito subtis para que se faça a sua diferenciação:

«Os beats distanciaram-se do hiperconformismo característico da sociedade norte-americana dos anos cinquenta recorrendo a uma maneira de se vestirem e a uma recusa em participarem nessa corrida de ratos, ainda que à custa de uma certa pobreza».