16.5.10
O Triunfo da Anarquia ( por uma humanidade livre), canção de Charles d’Avray cantada por René Binamé
Le triomphe de l'anarchie
Tu veux bâtir des cités idéales,
Détruis d'abord les monstruosités :
Gouvernements, casernes, cathédrales,
Qui sont pour nous autant d'absurdités.
Dès aujourd'hui vivons le communisme,
Ne nous groupons que par affinités,
Notre bonheur naîtra de l'altruisme,
Que nos désirs soient des réalités.
Refrain :
Debout ! Debout! Compagnons de misère,
L'heure est venue, il faut nous révolter,
Que le sang coule et rougisse la terre,
Mais que ce soit pour notre liberté.
C'est reculer que d'être stationnaire,
On le devient de trop philosopher.
Debout ! Debout ! Vieux révolutionnaire
Et l'Anarchie enfin va triompher !
Empare-toi maintenant de l'usine,
Du capital ne sois plus serviteur,
Reprends l'outil et reprends la machine,
Tout est à tous, rien n'est à l'exploiteur.
Oui, la patrie est une baliverne
Un sentiment doublé de lâcheté
Ne deviens pas de la viande à caserne
Jeune conscrit, mieux te vaut déserter.
Debout ! Debout! Compagnons de misère,
L'heure est venue, il faut nous révolter,
Debout ! Debout ! Vieux révolutionnaire
Et l'Anarchie enfin va triompher !
Tous tes élus fous-les à la potence,
Lorsque l'on souffre on doit savoir châtier,
Leurs électeurs fouaille-les d'importance,
Envers aucun il ne faut de pitié.
Que la nitro comme la dynamite
Soient là, pendant qu'on discute raison,
S'il est besoin, renversons la marmite,
Mais de nos maux, hâtons la guérison !
Debout ! Debout! Compagnons de misère,
L'heure est venue, il faut nous révolter,
Que le sang coule et rougisse la terre,
Mais que ce soit pour notre liberté.
C'est reculer que d'être stationnaire,
On le devient de trop philosopher.
Debout ! Debout ! Vieux révolutionnaire
Et l'Anarchie enfin va triompher !