29.12.08

Activistas ambientais apagam as luzes dos letreiros dos anúncios e dos néons comerciais em Paris porque representam um desperdício energético inútil



Nesta época do ano, Paris - também conhecida como "Cidade Luz" - fica ainda mais iluminada por causa das milhares de luzes de Natal em prédios comerciais e residenciais na cidade.
Um grupo de jovens defensores do meio ambiente resolveu combater o excesso de gastos com energia eléctrica desligando letreiros luminosos de lojas durante a noite. Designam-se por «clã do néon» e defendem que a lei não proíbe o acto, contanto que ela ocorra na parte externa do estabelecimento. São acções não-violentas que já não se limitam à cidade de Paris e que servem para lutar contra a poluição luminosa das cidades que impede observarmos as estrelas, para além de representarem um desperdício de energia, quando os estabelecimento estão fechados, as pessoas nas casas, ficando apenas a alimentar a publicidade luminosa.

«Trata-se de um acto simbólico, mas queremos servir como exemplo para outras pessoas. Não existem pequenas economias e sim apenas economias», afirma David Drui, integrante do grupo .

Note-se que os néons têm uma potência média de cerca de 50W/metro, e a factura anual de electricidade associada aos néons representa algumas centenas de euros anuais, o que multiplicando pelos inúmeros estabelecimentos e anúncios publicitários luminosos chega facilmente a despesas inúteis de muitos milhões de euros.

http://clanduneon.over-blog.com/



Manifesto

La nuit, dans les rues commerçantes parisiennes, nous nous retrouvons souvent face à des enseignes lumineuses restées allumées. Des néons de boutiques qui ont pourtant fermé leurs portes...

A quoi servent ces néons ? A rendre la ville plus belle ? A continuer à marquer la présence d'un commerce ? A imposer une marque, un logo, une "identité" ?

ÉTAT DES LIEUX

Les enseignes des boutiques allumées toute la nuit représentent tout d’abord une agression publicitaire supplémentaire. Mais même au-delà de ce sentiment de harcèlement pesant, quel commerçant peut sincèrement considérer que ces néons allumés dans des rues presque désertes sont efficaces pour augmenter ses ventes ?

De plus, ces néons consomment une quantité importante d’énergie. Alors qu’on gaspille, des gens dorment dans les renfoncements des boutiques. Sans parler de l’impact écologique de ces consommations d’énergie dans le contexte actuel de raréfaction des ressources et de réchauffement climatique.
Les néons engendrent donc une double pollution, celle pour produire l’électricité mais aussi celle, lumineuse, qui nous empêche de voir les étoiles...

UNE ACTION SENSEE ET NON VIOLENTE

On peut tous lutter contre cette dérive, en éteignant simplement ces néons. Il suffit de désactiver les boîtiers néons (voir vidéo de démonstration). C’est un geste simple et non violent, qui ne dégrade pas les biens. Nous avons commencé à agir et nous comptons sur vous pour que le mouvement se diffuse. Toutefois, dans certains cas, nous reconnaissons l'intérêt des enseignes lumineuses. Nous luttons avant tout contre leur utilisation abusive, au service de la publicité. Nous sélectionnons avec attention les néons que nous éteignons. nous n’agissons jamais sur un commerce ouvert, un café ouvert, une pharmacie ouverte... En revanche, en cas d’abus, nous n’hésitons pas. Le plus marquant étant le cas de certaines banques, dont les horaires sont restreints mais qui continuent d'afficher fièrement leur logo... de banque... la nuit. Des repères ? Oui mais trop de néons tuent le néon utile ! Trop de lumière éblouit ! Une enseigne indiquant un distributeur de billets, d'accord ; toute la banque allumée pour un distributeur de billets, non.


Nous espérons que nos actions continueront à vous ravir et qu'elles seront même suivies et imitées, pour que les commerçants prennent enfin conscience de cette absurdité, et prennent les mesures nécessaires. C’est ce qu’exprime notre logo, paradoxalement en lettres de néon, qui ne s’éteindra avec notre “clan” qu’une fois que les commerces éteindront leurs enseignes la nuit.

L'éclairage de la voie publique ne doit pas être financé par des fonds privés, mais par des fonds publics. C'est pourquoi tant que les rues seront inondées de néons privés, tant qu'elles seront dénaturées par la publicité imposée, nous continueront d'exprimer notre désaccord et notre mécontentement en éteignant les néons. Alors Paris redeviendra une "ville lumière", où l'éclairage public guide les pas des artistes, des peintres des écrivains, éclairant ses habitants, plutôt qu'une "ville néon" telle Las Vegas, temple de l’absurdité de l’argent considéré comme fin et non simplement comme moyen. Nous irions bien y faire un tour d'ailleurs... Du boulot en perspective !