10.5.06

Greve europeia de estudantes contra a reforma do ensino universitário ( 11 de maio)

Em 10 de Maio de 1933 os nazis queimavam livros


No dia 10 de Maio de 1933, foram queimadas em praça pública, em várias cidades da Alemanha, as obras de escritores alemães inconvenientes ao regime. Esta "limpeza" na vida cultural praticada pelos nazis levou muitos intelectuais ao suicídio ou à busca de segurança no exílio.
"Ao fogo com tudo o que é contra a Alemanha. Contra a luta de classes e o materialismo. Pela comunidade dos povos e a concepção de vida idealista: Deito agora ao fogo os escritos de Karl Marx e Kautsky."

O dia 10 de Maio de 1933 marcou o auge da perseguição dos nazistas aos intelectuais, principalmente aos escritores. Em toda a Alemanha, principalmente nas cidades universitárias, montanhas de livros ou suas cinzas se acumulavam nas praças. Hitler e seus comparsas pretendiam uma "limpeza" da literatura.

Tudo o que fosse crítico ou desviasse dos padrões impostos pelo regime nazista foi destruído. Centenas de milhares de livros foram queimados no auge de uma campanha iniciada pelo directório nacional de estudantes.
Albert Einstein, Stefan Zweig, Heinrich e Thomas Mann, Sigmund Freud, Erich Kästner, Erich Maria Remarque e Ricarda Huch foram algumas das figuras literárias alemãs perseguidas na época.

O poeta nazi Hanns Johst foi um dos que justificou a queima, logo depois da ascensão do nazismo ao poder, com a "necessidade de purificação radical da literatura alemã de elementos estranhos que possam alienar a cultura alemã".
Assim como desde a pré-história se acreditava nos poderes purificadores do fogo, o regime do mestre da propaganda – Joseph Goebbels – pretendia destruir todos os fundamentos intelectuais que não se coadunassem com o regime.

A opinião pública e a intelectualidade alemãs ofereceram pouca resistência à queima. Editoras e distribuidoras reagiram com oportunismo, enquanto a burguesia tomou distância, passando a responsabilidade aos universitários. Também o exterior acompanhou a destruição distanciado, chegando a minimizar a queima como resultado do "fanatismo estudantil".

Entre os poucos escritores que reconheceram o perigo e tomaram uma posição estava Thomas Mann, que havia recebido o Nobel de Literatura em 1929. Em 1933, ele emigrou para a Suíça e, em 1939, para os Estados Unidos. Quando a Faculdade de Filosofia da Universidade de Bonn lhe retirou o título de doutor honoris causa, ele escreveu ao reitor:
"Nestes quatro anos de exílio involuntário, nunca parei de meditar sobre minha situação. Se tivesse ficado ou retornado à Alemanha, talvez já estivesse morto. Jamais sonhei que no fim da minha vida seria um emigrante, despojado da nacionalidade, vivendo desta maneira!"

Também Ricarda Huch retirou-se da Academia Prussiana de Artes. Na carta ao seu presidente, em 9 de Abril de 1933, a escritora criticou os ditames culturais do regime nazista: "A centralização, a opressão, os métodos brutais, a difamação dos que pensam diferente, os auto-elogios, tudo isso não combina com meu modo de pensar", justificou.
Em 1934, a "lista negra" incluía mais de três mil obras proibidas pelos nazistas. Como disse o poeta Heinrich Heine:
"Onde se queimam livros, acaba-se queimando pessoas”

Debates sobre o Único e a sua propriedade nos 150 anos da morte de Stirner




Zona Temporalmente Amoral
(12 e 13 de Maio de 2006, em Barcelona)

Colóquio e debates pelos Egoístas Anónimos

O encontro não servirá para qualquer cerimóia necrófilo-académica sobre um filósofo morto, mas antes para trocar ideias sobre uma antifilosofia actual

6ª feira (12 de Maio)
19 horas
Agustín García Calvo"uno y uno de tantos" (título provisional.....)

Sábado (13 de mayo)
18 horas
Mesa redonda: El único y la anarquía actual
"Stirner y la anarquía contemporánea" Costantino Cavalleri
"Stirner, el hombre, el único y yo" Luis Andrés Bredlow
y varios más......
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Todos los debates en al
"Ateneu Popular de 9 Barris"C/Portlligat sn
Barcelona
Metro L4 Via Julia o L4 Trinitat Nova
Organiza:
Llavors d'anarquia
Ateneu Enciclopèdic Popular.

Camping Libertário - 23 a 30 julho de 2006, Ariège (Pirenéus franceses)



Depuis deux ans, l’OCL et l’OLS organisent un camping commun ouvert à toutes et tous, auquel se joignent beaucoup de personnes qui n’appartiennent à aucune des deux organisations. L’idée est de profiter de la période estivale pour discuter de thèmes - voir le programme - sur lesquels nous avons trop peu le temps de nous arrêter lors de notre militantisme quotidien. Il ne s’agit pas pour autant d’une université d’été où on viendrait écouter la bonne parole ou faire des cours de rattrapage. Nous souhaitons plutôt offrir un espace de dialogue, de rencontre, d’échanges formels mais aussi informels. Un débat se tient chaque soir. Les journées offrent de vastes temps libres que chacun-e occupe à sa guise. En fonction des envies, des débats non prévus au programme peuvent être organisés, proposés à l’improviste ou poursuivre des questions qui se seraient posées durant les discussions précédentes. La vidéothèque, la librairie et table de presse fonctionnent à tout moment. Ce fonctionnement laisse aussi place à toutes personnes qui souhaiteraient faire partager une expérience, présenter une lutte particulière... Ce camping est donc pour toutes ces raisons ouvert à toutes et tous.

Dimanche 23 juillet POT D’ACCUEIL Se retrouver autour d’un verre pour discuter

Les débats Ils se déroulent quotidiennement, à la "fraîche", vers 20h30, après le repas du soir. Leur structure n’est pas figée. Des propositions peuvent être faite. Le reste de la journée permet d’insérer d’autres temps de discussions.

Lundi 24 juillet
L’ANNÉE SOCIALE
L’année sociale a déjà été marquée par la révolte des banlieues en réaction au "nettoyage au Kärcher de la racaille". Mais qui aurait prédit après toutes les défaites subies par le mouvement social depuis des années que, dans la foulée, la fin de l’hiver et le printemps 2006 verraient plus de 3 millions de personnes dans la rue sur l’initiative de la jeunesse ? Quel bilan tirons-nous de ce mouvement contre la précarité, tant au niveau local qu’au niveau global ? Quels espoirs pour demain ?
Mardi 25 juillet
QUELLES CLASSES SOCIALES AUJOURD’HUI ?
Politiciens, sociologues et analystes de cour rêvent, depuis les années 70, de faire croire que la France tend à n’être constituée que d’une énorme classe moyenne. Or tant les chiffres que les événements qui ponctuent la vie politique et sociale de l’hexagone ne font que démentir cette assertion qui relève de la méthode Coué. La société française est toujours la société de classe qu’elle était dans l’après-guerre. Et, dans ce contexte, bien sûr, une lutte des classes qui, si elle ne se manifeste pas tous les jours de manière spectaculaire, est présente. Ce qui a changé, en revanche c’est une crise de la représentation politique des classes sociales,
La perception que ces classes ont d’ellesmêmes qui est souvent brouillée par le discours sur les "classes moyennes",
La situation "géographique" d’un prolétariat moins regroupé qu’auparavant sur des lieux de travail énormes, homogènes et fixes.
Mercredi 26 juillet
NOUVELLES TECHNOLOGIES ET BIOMÉTRIE.QUELLE RÉSISTANCE
Notre époque est celle de l’accélération. Les publicités vantent la vitesse des voitures et des trains, mais aussi des connexions à Internet, des plats surgelés... Il faut toujours être à la page, posséder le tout nouveau téléphone mobile, la dernière version d’un logiciel, écouter le tube récemment à la mode, etc. Le fantasme de l’Occident contemporain est celui de l’immédiateté. Il faut en finir avec le temps perdu, en finir avec la tradition, pour désirer l’abolition du temps et de l’espace. Mais notre époque est aussi celle de la transparence et de la traçabilité. La biométrie, corollaire du projet global de numérisation et de quadrillage du réel, en est l’exemple le plus criant. Quels bouleversements des comportements, des formes d’organisations sociales, des valeurs de vie et de pensée véhiculent ces profonds changements sociaux ? À qui profitent-ils ? Et que peut-on faire face au déferlement technologique ?

Jeudi 27 juillet
L’ENGAGEMENT AUJOURD’HUI
En vue d’un Hors série commun entre Courant Alternatif et Offensive, un débat se tiendra sur les formes du militantisme aujourd’hui. Comment peut-on lutter, résister dans une société qui ne va pas dans le sens que nous souhaitons ? Quelles sont les modifications, les modes d’action qui caractérisent notre époque. Le mouvement social de 2006 a-t-il témoigné d’un changement de structure, d’espaces et de manière de faire de la politique ? Que signifie être révolutionnaire aujourd’hui ? Notre militantisme n’est-il pas victime des logiques du capitalisme : individualisme, média, logique de représentation, prépondérance d’internet... Que signifie créer des alternatives dans un monde régit par le système capitaliste ?

Vendredi 28 juillet
FAUT-IL CRITIQUER LE SPORT ?
Le sport occupe une place majeure dans notre société. Combien de fois par an fait-il la une des médias ! Sa critique est absente. Pourtant l’histoire du sport est traversée d’événements politiques. Et aujourd’hui son rôle n’est-il pas majeur dans la domestication des masses. Il est enseigné dès le plus jeune âge à l’école et en dehors. Et lorsqu’on commence à bosser, l’on retrouve nombre de logique qui existe dans l’entreprise existe aussi dans le sport : hiérarchie, esprit de compétition, dopage pour gagner... Existerait- il toutefois un sport ouvrier, rouge à distinguer du sport bour-geois ? Un sport capitaliste et un sport révolutionnaire ? Le sport peut-il véhiculer autre chose que la haine de l’autre, la violence ? Le sport a-t-il été dénaturé par la professionnalisation ou est-il en soit perverti ?

Samedi 29 juillet
ENERGIES ET CAPITALISME
La tendance actuelle à l’épuisement des ressources énergétiques naturelles fait ressortir des discours catastrophistes sur la fin de notre mode de vie. Les “nucléocrates” utilisent cet argument pour nous imposer une relance de la filière civile. Que doit on en penser ? Y a-t-il un intérêt à connaître précisément l’état des ressources énergétiques naturelles et les logiques capitalistes en découlant ? Comment ne pas se faire conseiller du prince en trouvant des solutions à la boulimie énergétique du capitalisme industriel ? "En restant sur le terrain des choix énergétiques, les écologistes sont amenés à se poser en co-gestionnaires de nos vies irradiées, toujours assis à la place que l’Etat a bien voulu leur concéder. D’où les maquignonnages et les jeux de lobby : sortir du nucléaire en 10 ans, 12 ans et demie, 18 ans et 3 mois ou 30 ans, le temps d’épargner pour acheter son cercueil (plomb ou béton ?).

Organisation matérielle du camping
Nous sommes accueilli.e.s dans une ferme en activité dont les exploitant.e.s mettent à notre disposition un local comprenant un coin cuisine, un salle de repas, une pièce pour les débats, des sanitaires (douches, lavabos, WC) et des terrains pour le camping. Pour ne pas gêner les travaux quotidiens un parking pour les voitures (autres que camping-car) est disponi
ble à Esplas de Sérou, qui se situe à dix minutes à pied. Téléphone sur place : 05 61 65 80 16

Les repas
Ils sont pris en commun et confectionnés par des équipes tournantes. Chaque jour, une équipe "bouffe" s’occupe des courses et des deux repas de 13h et 19h en fonction d’un budget quotidien (le petit déjeuner est autogéré service/vaisselle). Une seconde équipe s’occupe de la vaisselle, de la propreté des sanitaires, de la salle de éunion et de l’entretien quotidien du lieu.

Les prix, les tarifs
Ils comprennent les trois repas et les frais du camping et sont établis en fonction des revenus par souci égalitaire. Le séjour est gratuit pour les bébés mais un tarif de 5 euros par jour est demandé pour les enfants.
Tarifs journaliers
selon les revenus mensuels
5 euros si inférieurs à 400 euros
7 euros entre 400 et 700 euros
8 euros entre 700 et 800 euros
9 euros entre 800 et 900 euros
10 euros entre 900 et 1 100 euros
12 euros entre 1100 et 1200 euros
14 euros entre 1200 et 1500 euros
18 euros si supérieurs à 1500 euros

Y accéder
Le camping se situe à Eychenat sur la commune de l’Esplas de Sérou.
En train : gare de FOIX, prévenir à l’avance de votre arrivée et on peut venir vous chercher.
En bus : à la sortie de la gare de FOIX, prendre le bus direction St Girons et descendre à La Bastide de Sérou où nous irons vous chercher. Si vous tenez vraiment à l’autonomie intégrale, suivre les panneaux indiquant “Camping libertaire” à la sortie du village (à gauche), prendre son souffle et çà grimpe pour deux petites heures !
Par la route : vous venez de FOIX, prendre la départementale 117, direction St Girons. A la sortie de La Bastide de Sérou, suivre le fléchage temporaire Camping libertaire.

POUR PLUS DE RENSEIGNEMENT

OCL c/o EgregoreB.P. 1213 51058 Reims Cedexlechatnoir@club-internet.fr03 26 82 36 16

OLS c/o Mille Bâbords 61 rue Consolat, 13001 Marseilleols@no-log.org06 77 54 39 74